Constat d’absence
La ville, calme, vide, apaisée, cette ville que l’on peut découvrir la nuit, le confinement fut l’occasion de la revisiter, en plein jour cette fois, entre 8h et 9h du matin.
Cette série se veut un témoignage, daté dans le temps, limité dans l’espace. Le temps du confinement où les lieux communs étaient vides, les lieux extérieurs mais aussi intérieurs, comme les bars ou les magasins.
Empruntant certains codes de la photographie d’architecture, le décor de la photographie de rue, cette déambulation est devenue l’occasion de poser un constat d’absence. J’aime y voir un parallèle avec ses photographies de paysages, petits ou grands, mais considérés comme sauvages, sans humain ou de trace d’humains.